Il y a quelques saisons, le public parisien découvrait les danseurs du Ballet de l’Opéra national d’Ukraine au Théâtre des Champs-Élysées, et leur réservait un triomphe. La troupe revient spécialement à Paris pour les fêtes de fin d’année avec Giselle, un ballet en deux actes, dans la version de Marius Petipa.

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Considéré comme l’un des plus beaux chefs-d’œuvre du répertoire romantique, le ballet Giselle marque l’apogée d’une nouvelle esthétique. Initialement chorégraphié en 1841 par Jean Coralli et Jules Perrot, sur une partition d’Adolphe Adam et un livret de Théophile Gautier, ce ballet s’inspire d’une légende germanique narrée par Heinrich Heine dans De l’Allemagne. Marius Petipa le remet en scène seize ans plus tard, en revisitant le début de l’acte blanc, véritable joyau plongeant le spectateur dans l’univers féerique et immatériel des Willis. Tous les thèmes du romantisme y sont abordés : scène historique aux couleurs bucoliques, pastorale amoureuse tragique, apparition d’un monde spectral puis rédemption par l’amour. C’est cette version classique de Marius Petipa que le Ballet de l’Opéra national d’Ukraine présente au Théâtre des Champs-Elysées, dans le cadre de TranscenDanses

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Giselle, jeune paysanne, tombe amoureuse d’Albrecht, un mystérieux jeune homme, pour qui elle danse éperdument. Lorsqu’elle apprend qu’il est duc et déjà fiancé à une jeune fille de la noblesse, Giselle perd la raison et s’effondre sans vie. La nuit suivante, Myrtha, à la tête des Willis (esprits vengeurs de la forêt qui emportent les hommes qu’elles croisent dans une danse effrénée) incite Giselle à les rejoindre. S’ensuit un magnifique Pas de deux entre Giselle et Albrecht. Giselle arrivera-t-elle à sauver Albrecht des Willis ?

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Entre scènes charmantes à l’ambiance champêtre et imaginaire fantasmagorique, tutus vaporeux, gaze blanche et tulle, vocabulaire classique sur pointe et ballerines en apesanteur, Giselle est LE ballet classique par excellence. A découvrir ou redécouvrir en famille !